Road trip dans les Hautes-Pyrénées
Gavarnie/Monte Perdido, Recto/Verso...
C'est dans ces montagnes des Hautes-Pyrénées franco-espagnoles, remarquablement préservées, que notre road trip nous menait en juin...
Les Hautes-Pyrénées, un département riche de torrents, de lacs, de pics vertigineux et de beaux petits villages…
La moto, une histoire de saison
Comme chaque année, l’hiver est toujours, pour les motards que nous sommes, une saison d’intense inspiration. La veste moto ne traîne plus sur la chaise de la salle à manger, les bottes sont au placard, mais les revues moto s’amoncellent sur la table du salon… Le froid nous empêchant de chevaucher nos bécanes, nos neurones s’échauffent en prévision de notre prochaine saison motorisée.
Flashback. C’est déjà avril, l’hiver nous a paru si long et est pourtant déjà derrière nous. Un soleil régulier et déjà plus chaud évoque le printemps tout proche et l’urgence de plancher sur notre prochain road trip annuel. La grande route des alpes ? Les Pyrénées d’est en ouest ? Les Dolomites ? Vous l’aurez compris, on aime la montagne. On déniche sur internet un site vantant les mérites des Hautes-Pyrénées franco-espagnoles.
Bien documenté, on accroche ! Et comme toujours dans l’organisation d’un tel voyage, les semaines qui le précèdent sont délicieuses. On imagine le road trip, on le dessine, on l’améliore, on le peaufine… et enfin on le réalise, ultime consécration de l’année !
Première action, dénicher un point de chute où l’on pourra abandonner voiture et remorque moto pendant notre road trip, histoire de ne pas devoir parcourir à moto le millier de kilomètres nous séparant de la Belgique.
Les environs de Saint-Gaudens nous séduisent et nous y dénichons une chambre d’hôtes répondant à nos attentes. Parfait.
Reste à définir la boucle, déterminer les étapes et réserver les hôtels. Saint-Gaudens, Saint-Lary-Soulan, Sers, Jaca, Aínsa, Saint-Gaudens. La boucle est bouclée !
27 juin, 6h tapante. Voiture, remorque, moto par-dessus, bagages, tout est prêt. Nous larguons les amarres, direction notre 1re nuitée à Saint-Gaudens, entre Toulouse et Tarbes.
Nous ferons l’impasse sur le temps des trois premiers jours de notre road trip, alternant sans cesse entre pluie, orage et soleil. La France est littéralement sous eau… Pas de soucis, nous garderons l’équipement pluie et les bons souvenirs.
Bien documenté, on accroche ! Et comme toujours dans l’organisation d’un tel voyage, les semaines qui le précèdent sont délicieuses. On imagine le road trip, on le dessine, on l’améliore, on le peaufine… et enfin on le réalise, ultime consécration de l’année !
Première action, dénicher un point de chute où l’on pourra abandonner voiture et remorque moto pendant notre road trip, histoire de ne pas devoir parcourir à moto le millier de kilomètres nous séparant de la Belgique.
Les environs de Saint-Gaudens nous séduisent et nous y dénichons une chambre d’hôtes répondant à nos attentes. Parfait.
Reste à définir la boucle, déterminer les étapes et réserver les hôtels. Saint-Gaudens, Saint-Lary-Soulan, Sers, Jaca, Aínsa, Saint-Gaudens. La boucle est bouclée !
27 juin, 6h tapante. Voiture, remorque, moto par-dessus, bagages, tout est prêt. Nous larguons les amarres, direction notre 1re nuitée à Saint-Gaudens, entre Toulouse et Tarbes.
Nous ferons l’impasse sur le temps des trois premiers jours de notre road trip, alternant sans cesse entre pluie, orage et soleil. La France est littéralement sous eau… Pas de soucis, nous garderons l’équipement pluie et les bons souvenirs.
28 juin. Descendue de son perchoir (la remorque ;-) notre machine est prête et arnachée. Direction Saint-Lary-Soulan, aux pieds des hautes montagnes. Une étape plutôt reposante, l’objectif étant de nous mener au 1er point de notre boucle, amorce ultime de notre road trip. Il ne faut pas sous-estimer l’agrément et la beauté de la région entre Saint-Gaudens et Bagnère-de-Luchon. Ce ne sont pas encore les hautes montagnes, mais c’est une étonnante région riche de petites départementales sinueuses et de villages pittoresques. Et un délicieux avant-goût des larges espaces de montagne qui nous enchanteront un peu plus loin.
Loudenvielle, connue pour ses thermes et son lac.
Après une étape relativement calme au gré de petites et parfois très étroites mais charmantes routes, nous arrivons à l’hôtel Neste de Jade, agréable établissement situé aux abords de Saint-Lary-Soulan, et qui tient probablement son nom du proche ruisseau ‘Neste d’Aure’.
Le col d’Aspin vous offre une vue inégalée sur les crêtes alentour, crête de Cos, de Bidour et, au loin, la ville d’Arreau.
Il vient à peine de pleuvoir que le soleil réchauffe déjà la route lorsque nous prenons d’assaut le col d’Aspin. Du bitume encore humide s’élève une légère brume qui semble s’écarter à notre passage, à l’instar du public ouvrant le passage au peloton. C’est vrai que le Tourmalet n’est pas très loin…
Passé le col d’Aspin, notre monture se précipite dans une vallée ensoleillée en direction de Sainte-Marie-de-Campan. Splendide.
Nous laissons derrière nous Payolle et son lac articifiel, importante station touristique qui, paraît-il, vaut le détour, tant en hiver qu’en été. Site également renommé pour sa carrière de marbre et son musée, qui peuvent être visités.
Le Pic du Midi de Bigorre, l’un des plus grands sites de France, à voir absolument.
A Sainte-Marie-de-Campan, nous bifurquons à gauche sur la D918 en direction de la Mongie, par la vallée du Gripp.
Objectif : un arrêt et une rando à pied vers le Pic du Midi de Bigorre. La balade est si populaire que Googlemap la reproduit dans son module ‘street view’. Le Pic du Midi offre une vue vertigineuse et périphérique sur les massifs alentour, et qui devient carrément sublime au coucher du soleil. Un rêve, et pourtant… une rando bien conditionnelle malheureusement et à laquelle nous dûment renoncer, une excessive couche nuageuse nous empêchant d’apercevoir les hauts pics. Peut-être aurions-nous, le pic une fois atteint, été au-dessus de cette couche nuageuse, qui sait… Mais ce sera pour une prochaine fois.
Retenez certainement que le Pic du Midi de Bigorre possède un restaurant qui offre une excellente cuisine. Last but not least, la station s’est dotée au moment d’écrire ces lignes (pour l’hiver 2017-18) d’un hyper-belvédère surplombant la vallée de plusieurs centaines de mètres. Altitude, montagne, panorama et bonne cuisine, une combinaison succulente à souhait !
Vous comprendrez donc, vu le temps ce jour-là, l’origine de la photo ci-dessus, glanée sur Flickr . Merci à son auteur d’en autoriser l’utilisation.
Le Tourmalet. 2115 m. 4 degrés. Le froid nous tombe dessus comme une déclaration de guerre. Brusque et glaçant.
Etape emblématique du tour de France. Un incontournable bien sûr et pourtant… Le site est plutôt simple et nu, mais on n’y va pas pour cela. On y va pour sa renommée et la photo bien sûr. Un petit clin d’œil à nos coéquipières inattendues.
Une longue descente sur une excellente route aux superbes courbes nous emmène à notre 2e étape : une chambre d’hôtes à Sers, joli petit village isolé et non loin de Barèges, connu pour ses thermes.
Régine et Laurent nous attendent à l’Arcouli. Nous arrivons sous la pluie mais leur accueil vaut tout le soleil du monde ! Posté à flanc montagne, le village presque piétonnier dispose d’un petit parking à son entrée, dont une partie couverte est privative. Régine n’hésite pas une seconde à libérer sa place pour notre moto. Pour un motard, ça vaut de l’or ;-).
La maison est à quelques pas de là et pour les inquiets, il n’y a vraiment aucun souci de sécurité.
Notre très confortable chambre chaleureusement décorée est à l’étage et nous offre une belle et large vue sur la vallée. Au rez, nous pouvons profiter d’une belle terrasse et d’un magnifique salon au pied d’un feu à bois, où d’ailleurs, nous prendrons l’apéritif…
Le matin nous attendent le café chaud et un bon petit-déjeuner avec Régine et/ou Laurent qui nous font la causette. C’est cela une vraie chambre d’hôtes !
A la nuit tombée, ne manquez pas la balade pédestre digestive. De petites ruelles pavées de pierres de France, chaudement éclairées par des réverbères avec, en maints endroits, une bien jolie vue sur la vallée. Petite balade qui se termine, en ce soir du 30 juin, par la visite de la petite église romane Saint-Vincent, datant du XIIe siècle, et ouverte à toutes les âmes pures. Nous resterons trois nuits chez Régine, Laurent et… Rosette.
Plusieurs visites seront au programme, dont 2 incontournables de la région : le cirque de Gavarnie et le pont d’Espagne. Clin d’œil aux amateurs de thermes, la région offre de multiple possibilités, dont nous profiterons à Argelès-Gazost. La moto et la détente, ça va de pair…
Plusieurs visites seront au programme, dont 2 incontournables de la région : le cirque de Gavarnie et le pont d’Espagne. Clin d’œil aux amateurs de thermes, la région offre de multiple possibilités, dont nous profiterons à Argelès-Gazost. La moto et la détente, ça va de pair…
Vendredi matin, 8h30. Nos yeux s’ouvrent lentement sur les rayons d’un soleil radieux s’infiltrant par les rideaux mal fermés. C’est littéralement une injection de vitamines. Lever, robuste petit-déjeuner, nous enfourchons notre machine. Direction Gavarnie.
Gavarnie
L’excellente route sinueuse (D921), en direction du village de Gavarnie, nous dévoile en point de mire le Cirque de Gavarnie qui, au gré des virages et des nuages, s’expose à nos yeux éblouis. C’est ça la montagne à moto : des balades aux routes sinueuses et aux paysages insaisissables. Grisant, exaltant. Attention aux ravins toutefois, cool les gars !
A Gavarnie, nous garons la moto au bout du village en cul de sac et continuons à pied vers la pointe du site, qui dévoile une large vue sur le cirque de Gavarnie et sa cascade.
A Gavarnie, nous garons la moto au bout du village en cul de sac et continuons à pied vers la pointe du site, qui dévoile une large vue sur le cirque de Gavarnie et sa cascade.
Le Pont d’Espagne
Après la visite de Gavarnie, suivie d’un bon petit sandwich de charcuterie locale, nous grimpons en direction du pont d’Espagne. La pluie s’invite, mais elle n’aura pas raison de notre motivation et notre monture. Nous entamons la montée vers le site du Pont d’Espagne, perché à près de 1500 m d’altitude, magnifiquement installé sur une sorte de plateau.
Un gigantesque parking laisse imaginer un tourisme important en saison. Heureusement, nous sommes fin juin…
Le site est payant et se fait à pied. Une visite nature qui nous embarque en quelques centaines de mètres sur le célèbre et… tout petit pont, qui surplombe de magnifiques gorges aux eaux tumultueuses, torrents nés de la confluence du gave du Marcadau et du gave de Gaube. Quelques dizaines de mètres plus haut, nous découvrons une longue et large cascade, dont on ne peut apercevoir la naissance plus haut dans la montagne. A ses pieds trône un restaurant où nous prendrons le temps de déguster ce paysage exceptionnel.
L’après-midi déjà bien entamée nous empêchera de visiter la deuxième partie du site un peu plus haut dans la montagne (accessible en télécabine ou à pied) et le non moins superbe lac de Gaube, qui offre une vue magnifique sur le massif du Vignemale, culminant à près de 3300 mètres et marquant la frontière franco-espagnole.
Un peu d’histoire : le site fut un lieu de passage pour les échanges avec l'Espagne. Il devient dès le milieu du XIXe siècle un lieu prisé par la haute société, puis à partir des années 1960 un lieu de tourisme de masse. Fortement dégradé par la circulation automobile et la fréquentation touristique, il fit l'objet, à la fin des années 1990, d'un vaste projet de réhabilitation. Les accès automobiles sont fermés, certains bâtiments détruits et des zones naturelles restituées. Par ailleurs, le Tour de France avait prévu en 1995 une arrivée d'étape au Pont d'Espagne. Mais suite aux problèmes environnementaux que le passage de la course aurait posés, l'arrivée dû être déplacée à Cauterets. (source Wikipedia).
Otras vacaciones comienzan. Direccion Espaῆa !
Notre séjour se termine déjà chez Régine et Laurent et nous partons de bon matin pour la seconde partie de notre périple transpyrénéen : direccion Espaῆa ! Etape de 170 kms.
La brume est encore bien présente à cette heure matinale, mais la météo nous prédit un retour radical du soleil. Direction Argelès-Gazost, puis Laruns par la D918. Une série de cols et de petites départementales tourmentées nous attendent : le col du Soulor, et dans la foulée, celui d’Aubisque. Puis Gourette. Suivre les plis de la montagne, quel délice. Après Gabas, nous nous dirigeons vers la frontera del Portalet.
La brume est encore bien présente à cette heure matinale, mais la météo nous prédit un retour radical du soleil. Direction Argelès-Gazost, puis Laruns par la D918. Une série de cols et de petites départementales tourmentées nous attendent : le col du Soulor, et dans la foulée, celui d’Aubisque. Puis Gourette. Suivre les plis de la montagne, quel délice. Après Gabas, nous nous dirigeons vers la frontera del Portalet.
Un soleil furtif furetant au ras des montagnes. Une superbe ascension sur une route majestueuse qui s’imisce lentement au coeur d’une vallée grandiose, avec de magnifiques panoramas sur le pic de la Sagette et le pic du midi d’Ossau… Raaaaahhhh, on la referait bien cette route tellement le sentiment d’abandon et d’espace est époustouflant.
Nous arrivons au Pourtalet, sur la crète franco-espagnole, chaudement inondé de soleil. Un site où est venu s’installer un peu de vie humaine dans ces décors naturels préservés. Arrêt obligatoire en terrasse et visite de ces quelques magasins free tax aux senteurs espagnoles. Otras vacaciones comienzan…
Nous arrivons au Pourtalet, sur la crète franco-espagnole, chaudement inondé de soleil. Un site où est venu s’installer un peu de vie humaine dans ces décors naturels préservés. Arrêt obligatoire en terrasse et visite de ces quelques magasins free tax aux senteurs espagnoles. Otras vacaciones comienzan…
Au programme de cette 1re journée espagnole : le monastère San Juan de la Peña. Point de chute : la ville de Jaca.
L’Espagne nous offre des décors naturels bien différents des français. Nous contournons le lac de Bubal par la gauche (HU-V-6104), histoire de varier les plaisirs. Après ces petites routes françaises sinueuses, les plus grandes départementales espagnoles aux longues courbes dégagées nous font du bien. Peu avant Sabinanigo, nous nous dirigeons vers Jaca non pas par la large N330 (que nous aurions dû emprunter), mais par l’ennuyante départementale traversant Sasal et Jarlata. Petite erreur de parcours…
Nous laissons temporairement Jaca derrière nous (que nous rejoindrons pour la nuit) pour la perle du jour : El Monasterio San Juan de la Peña. Nous prenons sur la droite… l’épouvantable A1205, route brouillonne décourageante précédant le chef-d’œuvre : en effet, ce choix discutable sera fichtrement récompensé par la route suivante, la A1603, après Bernuès, foisonnant de rapides et superbes virolos sur des kms. Seuls quelques bovidés et leur fermier attitré ralentiront notre ivresse. Attention toutefois aux quelques virages masqués…
Le monastère San Juan de la Pena
Enfin. En contrebas (et pourtant à 1200 m d’altitude) du nouveau monastère du même nom où une communauté de moines y est toujours active. L’ancien site n’est plus qu’un site touristique aujourd’hui. Les photos glanées sur internet ne nous ont pas menti. Le site est petit mais remarquable. Et remarquablement bien préservé. Un incontournable pour tous les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
Nous laissons la moto sur le bas-côté et démarrons une visite qui nous laissera pantois. Notez que les voitures doivent obligatoirement se garer plus haut, une navette emmenant les visiteurs au site.
Nous laissons la moto sur le bas-côté et démarrons une visite qui nous laissera pantois. Notez que les voitures doivent obligatoirement se garer plus haut, une navette emmenant les visiteurs au site.
Un peu d’histoire : le monastère fut fondé en 920 sur des lieux qui furent occupé 200 ans plus tôt par des ermites. Alors symbole de la foi chrétienne lors de l’invasion musulmane, le monastère devint plus tard panthéon des rois et des nobles d'Aragon-Navarre.
L’ancienneté et la situation du site font qu’il ne ressemble plus aux plans originaux. Le cloître est admirablement conservé et averti à son entrée en latin : « la porte du ciel s’ouvre, lorsqu’on franchit celle-ci, à tout fidèle qui s’efforce d’unir à la foi les commandements de Dieu ».Jaca
La journée n’est pas loin de se terminer quand nous entamons le retour sur Jaca pour notre première nuit. Nous avions choisi un hôtel en plein centre-ville pour pouvoir profiter de celle-ci en soirée sans devoir reprendre la moto, une fois n’est pas coutume. Bien situé dans un quartier piétonnier, avec garage, dans un endroit relativement calme. Ce choix central nous permettra de déambuler dans les ruelles au soleil couchant, et bien sûr, de déguster de vraies tapas locales. Le terroir, cela fait aussi partie du voyage !
Notre première nuit hispanique terminée, nous consacrerons la majeure partie de notre journée à une rando pédestre dans le Monte Perdido. Un site et une nature exceptionnels à ne manquer sous aucun prétexte. Nous nous rendons à Torla par la N260 via Biescas.
Un bel avant-goût de la nature et du Monte Perdido que l’on aperçoit déjà au loin. A Torla, nous nous rendons compte qu’il est interdit d’accéder à l’entrée du site avec son propre véhicule. Il nous faudra bien abandonner la Varadero pendant quelques heures sur un vaste parking et prendre une navette vers l’entrée du Monte Perdido. Inutile de tenter votre chance en voiture ou moto, la guardia civil veille au grain…
Un bel avant-goût de la nature et du Monte Perdido que l’on aperçoit déjà au loin. A Torla, nous nous rendons compte qu’il est interdit d’accéder à l’entrée du site avec son propre véhicule. Il nous faudra bien abandonner la Varadero pendant quelques heures sur un vaste parking et prendre une navette vers l’entrée du Monte Perdido. Inutile de tenter votre chance en voiture ou moto, la guardia civil veille au grain…
Le Monte Perdido
Nous nous délestons de notre équipement moto pour enfiler des vêtements de rando appropriés. Pour les plus prudes, il y a bien un coin toilette… mais bon, un buisson suffira ;-) En route, nous comprenons tout de suite cette interdiction, la route est trop étroite et tourmentée pour contenir un flot de véhicules important pendant l’été. On nous dépose à quelques kilomètres du point le plus haut, sur un parking où une auberge permet de se rafraîchir et se régaler.
Plusieurs parcours sont possibles et nous choisissons la balade des trois cascades. Notre seule déception sera que la majeure partie du parcours se fera sous les arbres, les paysages sur la montagne étant généralement occultés par ceux-ci.
Si vous souhaitez découvrir le massif du Monte Perdido, il vous faudra grimper au refuge de Goriz, à 2200 mètres d’altitude. Un panorama ‘sublissime’ vous y attend…
De retour à Torla, nous entamons la seconde partie de la journée : la visite du canyon d’Añisclo. Direction Sarvisé par la N-260 et ensuite Fanlo par la HU631. Après plusieurs kilomètres d’une conduite bien atypique (*), nous débouchons sur un belvédère offrant une vue complète sur le canyon. Un panorama grandiose. A couper le souffle !
(*) Petite anecdote : sur le 1er tronçon en direction de Fanlo, un panneau nous indiquait des travaux. On se dit : « cela doit être comme en France, un peu de gravillon pour la réfection de la route... ». Grrrrr, sur plusieurs kilomètres, la route était recouverte de silex excavé de la roche pour élargir la route… Un peu comme si vous rouliez sur des billes avec une Varadero chargée à près de 400 kg :-(
L’heure tardive nous arrachera malheureusement à notre contemplation. Nous reprenons la moto et piquons dans la vallée jusqu’à Escalona en direction de notre dernière nuit espagnole, une chambre d’hôtes dans un village proche de Aínsa : la ‘Casa Gerbe’ dans le vieux village de Gerbe.
La Casa Gerbe
A notre arrivée, Miguel et son épouse nous attendent sur une petite terrasse aménagée devant la maison. Alors que nous nous mettons à l’aise dans notre chambre, ils s’attêlent déjà aux fourneaux.
Trente minutes plus tard, nous descendons au restaurant et… restons cois devant la vue exceptionnelle sur le lac de Mediano. Epoustouflant. Vue que nous ne pouvions deviner à notre arrivée, une série de maisons occultant ce panorama magnifique.
Charmante attention, Miguel nous a réservé une table juste devant la porte-fenêtre. Dîner de produits locaux pour un prix défiant toute concurrence.
Une balade digestive nous permettra de découvrir un petit village pittoresque aux vieilles bâtisses et aux vieilles pierres, cocktail idéal pour quelques beaux clichés noir et blanc. Une terrasse en belvédère permet à tout un chacun de venir se reposer et méditer avec une vue sur le lac… Une nuit dans ce lieu préservé et retiré nous fera le plus grand bien. Un bon petit déjeuner marquera la fin de notre périple espagnol. Enfin, presque…
Trente minutes plus tard, nous descendons au restaurant et… restons cois devant la vue exceptionnelle sur le lac de Mediano. Epoustouflant. Vue que nous ne pouvions deviner à notre arrivée, une série de maisons occultant ce panorama magnifique.
Charmante attention, Miguel nous a réservé une table juste devant la porte-fenêtre. Dîner de produits locaux pour un prix défiant toute concurrence.
Une balade digestive nous permettra de découvrir un petit village pittoresque aux vieilles bâtisses et aux vieilles pierres, cocktail idéal pour quelques beaux clichés noir et blanc. Une terrasse en belvédère permet à tout un chacun de venir se reposer et méditer avec une vue sur le lac… Une nuit dans ce lieu préservé et retiré nous fera le plus grand bien. Un bon petit déjeuner marquera la fin de notre périple espagnol. Enfin, presque…
Le Lac barrage de Mediano a englouti à tout jamais un village dont seul le clocher de l’église résiste...
Aínsa
Nous profitons de la chaude matinée pour déambuler avec beaucoup de plaisir dans la vieille ville médiévale de Aínsa, ville historique à ne manquer sous aucun prétexte.
Un peu d’histoire : au XIe siècle, Aínsa pouvait se targuer d’être la capitale du royaume de Sobrarbe, unie un peu plus tard au royaume d’Aragon. Une grande partie de son patrimoine date en partie de cette époque médiévale. Aujourd’hui, Aínsa est considéré comme un des ‘plus beaux villages d’Espagne’.
Cette escale clôturera définitivement notre boucle espagnole que nous aurions voulu plus longue. Bagnère-de-Luchon nous rappelle à elle…
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La plaza Mayor, aux vieilles bâtisses harmonieusement agencées et exceptionnellement bien entretenues, conserve la splendeur de jadis.
Installée sur un promontoire à quelques 570 mètres d’altitude et dominant la ville nouvelle, l’accès à la vieille ville n’y est pas autorisé aux véhicules (même aux motos) et c’est tant mieux ! La magnifique et haute tour de la Collégiale Santa Maria semble se détacher de ses maisons voisines. Les ruelles aux maisons denses nous offrirons encore de beaux souvenirs de ce patrimoine espagnol remarquable que nous ne connaissions pas. Une révélation !Un peu d’histoire : au XIe siècle, Aínsa pouvait se targuer d’être la capitale du royaume de Sobrarbe, unie un peu plus tard au royaume d’Aragon. Une grande partie de son patrimoine date en partie de cette époque médiévale. Aujourd’hui, Aínsa est considéré comme un des ‘plus beaux villages d’Espagne’.
La vallée de la Pineta, notre dernière étape.
Nous reprenons notre monture en direction de la France via la très agréable A138. A Bielsa, nous rentrons dans la vallée de la Pineta via la HU-V-6402 pour découvrir l’arrière du parc national Ordesa y Monte Perdido. Un dernier pique-nique dans ce décor grandiose en forme de cirque. Lorsque l’on sait que quelques jours auparavant, nous étions tout au plus à vingt kilomètres de là, en France, au cirque de Gavarnie…Cette escale clôturera définitivement notre boucle espagnole que nous aurions voulu plus longue. Bagnère-de-Luchon nous rappelle à elle…
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